dimanche 15 décembre 2019

Les Frères Guèdèhounguè sur les "Échos de Lobozounkpa" 2019

Selon une conférence de presse tenue à Godomey

La 3e édition des "Échos de Lobozounkpa", se tient sous peu au Centre de Godomey, sur le fondement d'un programme riche et diversifié dans lequel sont enregistrés pour un concert les Frères Guèdèhounguè, ce qu'a révélé une conférence de presse, ayant été organisée le vendredi 13 décembre à l'espace de spectacles de la structure indiquée.

De gauche à droite, Auré, Hector Sonon, Marion Hamard et Carole Ahodékon, au cours de la conférence de presse
Une exposition, des productions sur scène, dont celle des Frères Guèdèhounguè, une conférence-débats, du cirque et, notamment, un podium hip-hop. Le menu du programme qui s'annonce comme devant mettre en effervescence le "Centre" de Godomey, où a été animée, le vendredi 13 novembre 2019, une conférence de presse de présentation et d'explication des différentes activités prévues pour meubler le programme concerné. 


A en croire Carolle Ahodékon, responsable à la communication du "Centre", les "Échos de Lobozounkpa", ce festival brassant plusieurs domaines artistiques, se tiendra du vendredi 20 au dimanche 22 décembre 2019 au sein du complexe culturel. Il s'inaugure alors, à la fin de l'après-midi du premier jour, par un spectacle déambulatoire qui parcourra tout Lobozounkpa, ce après quoi s'ouvrira l'exposition intitulé "In Situ", du nom de tout le festival.


Ensuite, selon la chargée des médias, "Pépit'Art", un groupe de jeunes de 8 à 16 ans, se fera valoir sur scène en milieu de soirée, sans oublier qu'après cette prestation, "Dj Roto" rejoindra les spectateurs pour les régaler pendant une bonne quinzaine de minutes avant que ne soit lancée la performance de danse, dénommée, "Hors norme", qui sera assurée par les jeunes danseurs contemporains, Arouna Guindo et Yvon Ékué.


Quant au samedi 21 décembre ''Dj Roto" est prévu pour clore les manifestations de cette journée à travers une nouvelle prestation sur scène qui démarrera à 22h30, bien avant le concert qu'animeront les Frères Guèdèhounguè dès 20h30. Mais, de 16h30 à 18h30, des performances s'organiseront dans l'espace public par "des artistes qui seront déployés à Lobozounkpa pour créer des oeuvres sur place", a précisé Carolle Ahodékon, sans oublier qu'à 15h, selon ce qu'a annoncé l'artiste dessinateur, illustrateur et créateur de bandes dessinées, Hector Sonon qui était aussi au podium de la conférence de presse, un " atelier jeune public" sera ouvert pour "initier les jeunes aux techniques du dessin et pour leur expliquer comment utiliser cet art pour raconter une histoire". En outre, a-t-il poursuivi, il se donne comme mission de réaliser un "reportage dessiné de tout ce qui se passera au "Centre" pendant les 3 jours". 


Par ailleurs, de 10h à 12h30, une "rencontre-discussion" est prévue pour réunir, ce 21 décembre, plusieurs responsables de centres culturels sur un questionnement lié à la programmation dans ces espaces, à leur fonctionnement dans l'environnement géographique dans lequel ils sont implantés et à la participation des habitants qui leur sont voisins. 


De plus, la journée du dimanche 22 décembre démarrera musicalement à 14h avec la Compagnie artistique, "Toffodji", qui circulera dans les dédales du quartier de Lobozounkpa en pratiquant de la danse traditionnelle. Une heure plus tard, un spectacle de cirque sera donné à l'intention du jeune public, a fait savoir l'artiste rappeur, Auré, du groupe, "Mamba noir", et membre du Comité d'organisation du Festival.


A en croire ses propos, dès 18 heures précises, dans le cadre d'une "création pluridisciplinaire" sur le thème, "De Harlem à Cotonou, une histoire subjective du hip-hop", en réalité, un projet à l'actif, entre autres, du Collectif, "Alia", plusieurs rappeurs se succèderont sur la scène d'une soirée hip-hop. Et, à 19h30, " Dj Seven" assurera une animation.


Pour Marion Hamard, Directrice du "Centre" de Godomey, le festival, "Les Échos de Lobozounkpa", est devenu, depuis 2019, une biennale.

Marcel Kpogodo

vendredi 6 décembre 2019

Épiphanie Bouata remporte le 1er prix du Concours sur l'esclavage

Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage

Le Concours pour révéler le patrimoine touristique de l'esclavage au Bénin, organisé par l'agence, "J'aime la culture" (Jlc), a livré son verdict le lundi 2 décembre 2019 à Savalou, ce qui a permis à Épiphanie Bouata de se voir décerner le 1er prix.

De gauche à droite, Carlos Gbaguidi, Murielle Sosso, Hermas Gbaguidi, Epiphanie Bouata et Henri Morgan, lors de la remise des prix aux trois lauréats
Un ordinateur portatif généreusement offert par le promoteur culturel Gaston Eguédji. Le 1er prix mis en jeu qu'a remporté Épiphanie Bouata, le lundi 2 décembre 2019, à l'issue de la délibération du Concours pour révéler le patrimoine touristique de l'esclavage, qui a eu lieu au Collège d'Enseignement général 1 (Ceg 1) de Savalou.


Élève en classe terminale au Ceg 1 de Savè, la lauréate a pris la tête du palmarès dans lequel elle est talonnée par Murielle Sosso émanant du même établissement scolaire qu'elle et de Carlos Gbaguidi, du Ceg 1 de Savalou, arrivé en 3e position. Tous les trois ont reçu un tableau d'honneur et une enveloppe symbolique.


En dehors du trio des élus, les 9 autres candidats retenus pour prendre part à l'ultime délibération se sont vus remettre des lots de consolation. En réalité, ces 12 apprenants sont les finalistes de la 2e édition du concours à travers lequel l'Agence, "J'aime la culture", s'est donné la mission de faire découvrir aux apprenants béninois le patrimoine touristique concernant la traite négrière.


Pour le compte de 2019, cette compétition scolaire avait pour thème, "L'esclavage, un crime contre l'humanité : le cas du Département des Collines". Lancée en avril dernier à l'intention des apprenants de la 4e à la terminale, elle y avait fait postuler bon nombre de candidats dont les dossiers reçus à Cotonou avaient été évalués à Ahozon, non loin de Ouidah, le samedi 9 novembre, par un jury constitué par l'écrivain Denis Avimadjessi, le dramaturge Hermas Gbaguidi et par le gestionnaire du patrimoine culturel, Pacôme Comlan Alomakpé. Les concurrents ont été confrontés à un questionnaire sur l'esclavage, en général, et sur son exercice dans le département des Collines, en particulier.


Ainsi, 12 finalistes avaient été sélectionnés pour prendre part à la délibération finale de Savalou : Chérif Dine Aboudou (4e A, Ceg 3 de Savè), Klarita Affognon (Ceg 1 de Bantè), Grâce Afouda (Tle A2, Ceg 1 de Savè), Armelle Akakpo (2nde D2, Ceg 1 de Bantè), Épiphanie Bouata (Tle D1, Ceg 1 de Savè), Carlos Gbaguidi (2nde C, Ceg 1 de Savalou), Evenyle Gbaguidi (3e B, Ceg 1 de Savalou), Ulysse Guénanon (2nde C, Ceg 1 de Savalou), Marthe Kiton (1ère D2, Ceg 1 de Bantè), Esdras Onionniton (1ère AB), Murielle Sosso (Tle D1, Ceg 1 de Savè) et Mardochée Zannou (2nde B, Ceg 1 de Savè).


Antoine Agbangla, Alain Gnacadja et Ernest Houssou, respectivement, directeurs des Ceg 1 de Savalou et de Bantè, et représentant du Directeur général du Fonds des Arts et de la culture (Fac), l'institution financeuse de la compétition intellectuelle, ont pris  part à la cérémonie de distinction d'un concours organisé par l'Agence Jlc, dirigée par le journaliste et promoteur culturel, Henri Morgan. Pour lui, l'initiative de l'organisation du Concours indiqué permettait de célébrer la Journée internationale de l'abolition de l'esclavage, marquée le 2 décembr

Marcel Kpogodo

Les Béninois vivant au Niger influents dans les Btp

Dans le cadre de la diffusion du 89e numéro de "Diasporas" sur YouTube

Le domaine des Bâtiments et Travaux publics (Btp) au Niger enregistre l'activité remarquable des ressortissants béninois, ce que révèle le 89e numéro de "Diasporas", l'émission culturelle dédiée à la vie quotidienne et socioculturelle des Béninois de la diaspora, diffusé sur la télévision nationale béninoise de service public, le dimanche 1er décembre 2019 et mise en ligne depuis sur YouTube. 

Yolande Veyvey, au cours de l'émission, interrogeant l'un de ses invités, un Président d'association ...

Depuis le dimanche 1er décembre 2019 est disponible sur la chaîne YouTube, dénommée "Yolande Veyvey", de l'émission "Diasporas", l'intégralité de ce programme télévisuel mensuel de 26 minutes de l'Office de Radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb). En tapant le lien, https ://youtu.be/15Kp-yUZI9M, l'internaute qui n'aurait pas suivi le n°89 de l'émission et qui n'a pas la patience d'attendre la rediffusion sur le même canal le 15 décembre prochain pourra en prendre connaissance du contenu.



Ceci est relatif aux Béninois vivant au Niger intervenant dans les différents maillons de la chaîne des Bâtiments et Travaux publics (BTP) puis informe suffisamment sur les conditions de travail des acteurs concernés, ceux-ci ayant été interviewés par Yolande Veyvey, l'animatrice de l'émission. A vos claviers, donc !

Marcel Kpogodo

dimanche 1 décembre 2019

’’Owo Lobè, le mystère d’un homme’’, la courageuse immixtion religieuse de Tchayé Okoudjou


’’Owo Lobè, le mystère d’un homme’’ est un film réalisé en 2019 par le Béninois Tchayé Okoudjou. Il lève un coin de voile sur la ’’Fraternité Ogboni aborigin’’, une religion traditionnelle africaine, avec un tournage qui a connu des conditions difficiles dont l’œuvre témoigne.

L'affiche du film, ''Owo Lobè, le mystère d'un homme''
Une confession religieuse attachante et, contre toute attente, accessible. Ce que laisse  apparaître le documentaire de long-métrage de 52 minutes 33 secondes, ’’Owo Lobè, le mystère d’un homme’’, paru en octobre 2019. 24 séquences permettent à Tchayé Okoudjou d’atteindre un objectif de clarification sur la ’’Fraternité Ogboni aborigin’’.


Cette production plaît et impressionne par le courage que s’est donné le réalisateur de faire paraître le film en dépit des nombreuses embûches qu’il a connues. Aussi, elle présente les images sincères, vivantes et réelles de ce qu'est cette religion.  Par la voix off d’Altidor Gildas Dossou, le spectateur découvre des précisions de taille, très intéressantes sur la "Fraternité Ogboni aborigin" : les conditions mystérieuses et spectaculaires de la naissance de l’Empereur mondial, les conditions de l’établissement de la ’’Fraternité Ogboni aborigin’’ au Bénin, le nombre des rois sous l’autorité de l’Empereur mondial, de même que le nombre des fidèles de la confession au Bénin et dans le monde, l’œuvre d’assainissement qu’a accomplie l’homme en faveur de la Fraternité et, notamment, les principes de cette religion et son objectif de lutte contre la sorcellerie.

Et, Tchayé Okoudjou, ne s'étant pas contenté d’écrire et de réaliser le scénario du film, il en a aussi été le directeur de la photographie. Cette dernière pratique l’a conduit à faire valoir des images de fidèles priant avec ferveur, tantôt à partir de la plongée de la caméra, tantôt par la contre-plongée, à cause de la foule débordante à laquelle il devait faire face lors de son tournage.

Une séquence du film, ''Owo Lobè, le mystère d'un homme''
Par la même stratégie, il a réussi à capter les mouvements du fondateur de la religion au Bénin, l’Empereur mondial, Abibou Adéola Adam, menant l’habituelle course de clôture du pèlerinage. Ceci amène ce dirigeant à adopter une position parfois assise, parfois couchée, sur la voie publique, entouré par les pèlerins, ce qui témoignerait de sa haute humilité.

Cependant, au plan technique, le film ne séduit pas, vu que les précieuses et importantes informations que livrent ses différentes séquences ne peuvent être comprises sans l’assistance du réalisateur.


Ainsi, il faut que le réalisateur soit présent pour expliquer les images, la manière dont fonctionne ordinairement la ’’Fraternité Ogboni aborigin’’, à travers plusieurs faits religieux dont le film est riche : le pèlerinage annuel de Savè et ses diverses étapes auxquels se conforment les fidèles une fois l’an, la cérémonie dénommée ’’Edjé’’ qui clôt le pèlerinage, la signification des chants religieux en nago des femmes adeptes de la divinité ’’Ninnin igbo’’, des chants que ne comprend pas le spectateur non locuteur de cette langue, l’action à divers niveaux des ’’Akpénan’’, les incontournables sacrificateurs, les séances hebdomadaires de prière et de délivrance de la sorcellerie aussi bien au pèlerinage qu’au siège de la Fraternité sis Akpakpa PK 10, à Cotonou, le fameux temple aux abeilles. Donc, le documentaire ne se suffit pas à lui seul.


Par ailleurs, la voix off d’Altidor Gildas Dossou ne suffit pas à livrer tous les secrets de la personnalité particulière d’Abibou Adéola Adam, à l’origine, chauffeur de profession.

Le réalisateur Tchayé Okoudjou
Et, ce n’est pas que Tchayé Okoudjou n’a pas lutté pour éviter de présenter un documentaire dont les faits sont incompréhensibles. Selon lui, pendant les quatre années environ qu’il a consacrées à parcourir des pèlerinages de la ’’Fraternité Ogboni aborigin’’ et des séances de prière et de délivrance, l’Empereur mondial ne s’est pas laissé interviewer. Le réalisateur a donc manifesté une immixtion totale, une profonde infiltration dans la religion concernée, ce qui a payé par sa nomination, en 2016, au sein de la Fraternité au titre de « Responsable des Relations personnelles, ordinaires et extérieures de l’Empereur, cumulativement avec ses fonctions de Directeur de Cabinet du ministère impérial chargé des Relations avec les administrations de la Fraternité mondiale Ogboni aborigin ».


Malgré cette consécration, aucune ouverture de l’Empereur. Aggravant la situation, les différents rangs de personnalités de la Fraternité, que le Réalisateur  a approchés, se sont aussi enfermés dans un refus persistant d’information, d’explication et d’éclairage.

Tchayé Okoudjou, en pleine séance de cadrage
Du point de vue de l’esthétique, le cadrage des images n’est pas harmonisé, ce qui montre l’utilisation de différents appareils pour capter les images. « A un moment donné, j’ai dû faire recours à mon portable pour filmer des séquences, à cause de la batterie déchargée de ma caméra ».


Un fait certain, néanmoins : ’’Owo Lobè, le mystère d’un homme’’ vaut le coup d’être vu par le nombre le plus exponentiel possible de spectateurs afin qu’ils se fassent une connaissance de ce qu’est réellement la ’’Fraternité Ogboni aborigin’’ et qu’ils perçoivent les difficultés profondes et graves auxquelles sont confrontés les réalisateurs béninois contraints de travailler avec des moyens de bord, extrêmement dérisoires, eux qui sont déterminés à réaliser leurs rêves de production cinématographique. Aller regarder ce film documentaire inédit contribuerait à détenir la preuve que le réalisateur Tchayé Okoudjou mérite d’être accompagné, surtout que, face aux problèmes de tous ordres qu'il a rencontrés, il a refusé de croiser les bras, de les baisser et de s’enfermer dans un cycle de plaintes stériles. Aller suivre massivement ’’Owo Lobè, le mystère d’un homme’’ amènerait le public à ne plus rester indifférent aux cris d’alarme des réalisateurs béninois lorsqu’ils manifestent des appels à contribution sur la base de la vision que ces réalisateurs développent de produire des films d’impact.

Marcel Kpogodo

mardi 26 novembre 2019

Le Projet "Enakpami" 2 recrute une trentaine de jeunes artistes stagiaires

Dans le cadre d'un appel à candidatures rendu public


Le déroulement du Projet concernant la 2ème Expérience nouvelle d'Assistance kyrielle aux plasticiens pour leur ascension via le multimédia et l'internet ("Enakpami" 2) requiert la participation de 30 stagiaires. A en croire l'appel à candidatures lancé à cet effet par l'Association pour le Développement des arts visuels dans le Nord-Bénin (Adav Nord-Bénin) et l'Association béninoise des Arts plastiques (Abap), le délai de postulation se clôt dans la première semaine du mois de décembre 2019.

L'affiche officielle de l'appel à candidatures

Le 5 décembre 2019. La date butoir pour postuler à l'appel à candidatures visant à recruter 30 jeunes artistes devant être formés en photographie et en vidéo d'art, par la mise en oeuvre du Projet de la 2ème Expérience nouvelle d'Assistance kyrielle aux plasticiens pour leur ascension via le multimédia et l'internet (Enakpami 2).


Selon le communiqué parvenu à notre Rédaction, sur les 30 places des jeunes à former, qui, pour être sélectionnés, devront faire valoir les Cv artistique, 10 sont réservées aux femmes et 10 autres à des "personnes handicapées physiques".


Par ailleurs sont à l'origine de cette initiative l'Association pour le développement des arts visuels dans le Nord-Bénin (Adav Nord-Bénin) et l'Association béninoise des Arts plastiques (Abap). Pour la réaliser, elles ont décroché un financement de "Culture at work Africa (Cawa).


Marcel Kpogodo

jeudi 7 novembre 2019

Lancement à Cotonou du recensement pour le Répertoire 2 des Arts visuels

Dans le cadre d’une cérémonie tenue au Ministère de la Culture

Le mardi 5 novembre 2019 a eu lieu le lancement officiel du recensement pour la réalisation  du Tome 2 du Répertoire des Arts visuels, édité pour la première fois en 2013. La cérémonie s’est déroulée au Ministère du Tourisme, de la culture et des arts, en présence des initiateurs du Projet et de plusieurs autorités de poids du Département ministériel.

De gauche à droite, Ghislain Mozard Bidossessi, Alexandro Tedesco et Eric Totah, au cours de la cérémonie de lancement

En présence de Ghislain Mozard Fandohan, Coordonnateur du Projet ’’Enakpami 2’’, financé par ’’Culture At Work Africa’’, de Sylvie Sogbédji, Présidente de l’Association pour le Développement des arts visuels dans le Nord-Bénin (Adav nord Bénin), Alexandro Tedesco, Représentant de l’Union européenne, de Koffi Attédé, Directeur des Arts et du livre (DAL) et d’un nombre impressionnant de participants à la cérémonie, composés d’artistes des arts visuels confirmés et en formation, Eric Totah a donné le coup d’envoi d’un processus d’élaboration du Répertoire 2 des arts visuels, qui s’étend du 1er septembre 2019 au 20 août 2020, et dont le recensement proprement dit des acteurs du secteur démarre concrètement le 30 décembre 2019.

Vue partielle du podium de la cérémonie

Avant de clore son temps d’allocution par le lancement solennel du recensement, Eric Totah a affirmé que le Répertoire des Arts visuels « est dans la régularité, dans la régularité de ce que son initiateur a commencé six ans auparavant », montrant qu’il s’agit d’un Répertoire « qui a beaucoup voyagé ». Il s’est, en outre, réjoui du fait que l’élaboration de son deuxième tome adopte une « démarche participative, consultative et inclusive ». Il a alors appelé les pratiquants des arts visuels à la coopération avec tout le processus en démarrage. 


Il s’agira alors que s’approprient la fiche les concernant pour la remplir soigneusement et la mettre à la disposition du Projet, les acteurs de tous ordres du secteur des arts visuels que sont les artistes peintres, plasticiens, sculpteurs d’art, installateurs, photographes, vidéastes, les responsables d’associations, d’événements et d’espaces culturels liées aux arts visuels, les critiques d’art, les historiens de l’art, les collectionneurs et les journalistes culturels.

Aperçu des artistes participants

« Personne se sera de trop », a affirmé, de son côté, Ghislain Mozard Bidossessi Fandohan, étant l’un des orateurs à être intervenus parmi les premiers, au cours de la cérémonie. Il a alors présenté les raisons pour lesquelles il s’imposé à lui de prendre l’initiative de l’édition du Répertoire 2 des Arts visuels, six ans après la conception du premier tome : notamment, « l’absence des jeunes acteurs émergents surtout les plasticiens talentueux, le décès de certains plasticiens et d’autres acteurs, des contacts téléphoniques et des mails non fonctionnels, la fermeture de certains espaces tels que des galeries, des centres, des écoles, entre autres, l’absence d’espaces, l’absence de nouvelles organisations d’artistes, des œuvres qui ne reflètent plus le niveau actuel des artistes ». 

Marcel Kpogodo

dimanche 20 octobre 2019

L'émission culturelle "Diasporas" désormais sur YouTube

Dans le cadre de la satisfaction de la demande des téléspectateurs

"Diasporas" se met au pas du numérique. L'émission culturelle dédiée aux activités des Béninois de la diaspora dans leur pays d'accueil, dispose désormais de sa chaîne YouTube. Ceci permet aux téléspectateurs d'être capables, de n'importe quel point du globe, de suivre leur programme préféré.


https://youtu.be/ZJ68u66UFFO, le lien de l'émission n°88 de "Diasporas", le programme diffusé deux fois par mois sur la télévision béninoise de service public relié à l'Office de Radiodiffusion et télévision du Bénin (Ortb) et animé par son initiatrice depuis sa création en 2008, Yolande Veyvey.


Selon celle-ci, la production de l'émission vient ainsi de réaliser une demande chère aux téléspectateurs de l'émission, répartis à travers le monde, plus précisément au niveau des pays, tous continents confondus, que le programme a déjà visités.


Ainsi, les fans de "Diasporas" qui n'auraient pas pu suivre l'émission à la télévision pourront le faire sur You Tube. A cet effet, il leur suffira de se connecter à ce réseau social et de s'abonner à la chaîne, "Yolande Veyvey", ce qui leur permettra d'avoir accès au n°88 de "Diasporas" et à toutes les émissions précédentes.


Pour Yolande Veyvey, l'intérêt pour les téléspectateurs de s'abonner à la chaîne You Tube du même nom est de se voir notifier chaque fois la mise en ligne d'une nouvelle édition de l'émission. Sous peu, d'autres améliorations rendront davantage les téléspectateurs proches de "Diasporas", laisse conclure la fondatrice du programme.

Marcel Kpogodo

samedi 19 octobre 2019

Culture : le Marché "Kérékou" au Niger sur l'émission télévisuelle "Diasporas"

Dans le cadre de la diffusion du 88e numéro sur l'Ortb

La 88e édition de l'émission culturelle de télévision, dénommée "Diasporas", initiée depuis onze ans par la journaliste béninoise, Yolande Veyvey, sera centrée sur le Niger avec un de ses lieux d'échanges, atypique, animé par des Béninoises vivant dans le pays, le marché "Kérékou".

26 minutes pour aborder, entre autres, le marché "Kérékou", du nom de l'ancien Président emblématique du Bénin, qui se situe au Niger. Le menu du 88e numéro de l'émission "Diasporas", qui sera diffusée à nouveau sur la télévision nationale de service public du Bénin, le dimanche 20 octobre 2019, de 10h à 10h30.


A en croire son animatrice, Yolande Veyvey, si ce numéro concerné de l'émission très connue vaut le détour et la mobilisation dans les foyers béninois, c'est qu'il évoque une réalité extraordinaire que les Béninoises contribuent à entretenir à Niamey, la capitale nigérienne : le marché qu'elles animent portent un nom d'une grande notoriété au Bénin, en Afrique et dans le monde pour être celui d'une personnalité qui a contribué à ouvrir le bal des conférences nationales en Afrique, en même temps que celui du renouveau démocratique, ce qui fera, dans quelques mois, 30 ans.


Ensuite, dans un pays islamique comme le Niger, ce sont les hommes qui animent les marchés. Qu'est-ce qui aurait pu amener ces Béninoises à tenir un marché et, avant tout, à lui donner le nom "Kérékou" ? Depuis quand l'ont-elles fait et qu'y vendent-elles de si particulier, pour quelle cible ? Comment se sentent-elles dans un environnement où les marchés sont animés par les hommes ? Par ailleurs, d'où proviennent les marchandises qui y sont vendues et, quelles sont-elles ?


Pour trouver réponse à toutes ces questions, de même qu'à celles liées à un autre marché, pris en exemple par Yolande Veyvey et qui est animé par des hommes nigériens, il faudrait prendre le rendez-vous de l'émission "Diasporas", dans la rediffusion de son 88e numéro, le dimanche 20 octobre 2019, sur la télévision de service public de l'Office de Radiodiffusion et télévision du Bénin (ORTB), de 10h à 10h30. Ce rendez-vous télévisuel serait l'occasion de toucher du doigt la capacité d'innovation dans son milieu de vie à l'étranger et d'enrichissement social, reconnue aux Béninois de la diaspora.

Marcel Kpogodo

lundi 14 octobre 2019

’’Carit’art’’ 2019 : l’équipe de pilotage renforcée dans ses capacités techniques

Dans le cadre du démarrage du Projet

Une formation s’est tenue à l’Hôtel ’’Jéco’’, dans la Commune d’Abomey-Calavi dès le mercredi 18 septembre 2019. Elle concernait les membres de l’équipe de pilotage du Projet ’’Carit’art’’, financé par l’Union européenne. Le Français Jean-Louis Fournier est l’expert qui s’est chargé d’effectuer cette séance de renforcement de capacités.

Jean-Louis Fournier, en échange avec les auditeurs
Un Coordonnateur du Projet, son Assistante administrative, une Secrétaire comptable, un Chargé à la Communication et le Chargé des Activités artistiques, de la projection de films et de spectacles. Les statuts respectifs des participants à la formation initiée par le Projet ’’Carit’art’’ et qui s’est déroulée du mercredi 18 au dimanche 22 septembre 2019, dans l’une des salles de conférence de l’Hôtel ’’Jéco’’, situé dans la Commune d’Abomey-Calavi.


Pendant toutes ces journées, les auditeurs ont travaillé de 10h à 15h.


’’Carit’art’’ est le projet de proposition et de gestion d’intervention d’artistes dans les hôpitaux, les centres sociaux d’accueil et les prisons. D’une durée de 12 mois, il est initié par l’Association ’’Igbala’’ que dirige l’artiste comédien, Alfred Fadonougbo, alias, Freddy.


Cette initiative d’intervention d’artistes dans des univers hébergeant des personnes en besoin d’appui psychologique, notamment, s’est ainsi vue lancée dans sa phase active par cette formation au sommet de la pyramide d’un système qui devrait permettre de voir cette équipe de pilotage organiser, suivre et gérer la descente d’artistes, tous secteurs confondus, dans des hôpitaux, des centres sociaux d’accueil, des maisons d’arrêt et des prisons au Bénin.


Pour assurer cette formation, les services spécialisés de Jean-Louis Fournier, circonstanciellement arrivé de la France, ont été demandés.

L'expert posant avec quelques-uns des stagiaires, au lancement de la formation
Responsable administratif et financier de l’Association ’’Tournesol’’ ayant son siège dans l’Hexagone, il s’est confié à la presse, dans le but de clarifier la mission qui lui a été confiée : « Il s’agit pour les membres de l’équipe de pilotage du Projet concerné de saisir ses enjeux vis-à-vis du pays, de l’Union européenne qui est l’institution qui procède à son financement, de s’approprier, chacun, ses outils de travail afin de mieux répondre aux enjeux indiqués ».


Continuant dans son développement, il a affirmé : « Il est question pour moi de les armer afin que chacun des membres de l’équipe de pilotage détienne les outils des justifications des actions menées et d’apport des preuves, des justificatifs. Chacun doit avoir la même compréhension du Projet, maîtriser ses responsabilités spécifiques, comprendre comment sera partagé le travail de façon à ce que l’œuvre de chacun puisse nourrir celle des autres ».


Hors de la peau du ’’Magister dixit’’, le formateur entendait adopter une stratégie purement collaborative : « Ma méthode, pour atteindre ces objectifs, sera participative », a-t-il terminé.

Marcel Kpogodo

samedi 12 octobre 2019

Le Festival des Danses endogènes lancé en beauté de chants et de danses

Dans le cadre d’activités artistiques à Zogbo

Une nouvelle édition du Festival des Danses endogènes a été lancée le vendredi 11 octobre 2019 au quartier de Zogbo à Cotonou. Ont orchestré la séance l’initiateur de l’événement, Léon Hounyè, alias Sakpata Zogbo, des responsables de troupes participantes de danses traditionnelles et des membres très actifs de celles-ci.

Aperçu du lancement officiel du Festival des Danses endogènes 2019

Trois brefs roulements respectifs entrecoupés de chants et de danses puis une entrée magistrale des responsables, des invités et de festivaliers par le portail circonstanciel du village du Festival. 

Sakpata Zogbo, donnant l'exemple de l'exécution chaude d'une bonne danse traditionnelle
L’ambiance effervescente qui a donné lieu au lancement officiel de la 6ème édition du Festival des Danses endogènes, dans le début de la soirée du vendredi 11 octobre 2019.

Le public était massivement au rendez-vous
Il sonnait 18 heures 17 minutes lorsque le coup d’envoi a été ainsi officiellement donné. En guise de discours, Sakpata Zogbo a, d’une grande voix, appelé les invités et les groupes festivaliers à entrer sur le site du Festival par la porte du village construit circonstanciellement. 

Le ''Ballet fédéral du Bénin '' en action ...
Il est alors revenu aux quatre groupes de musiques et de danses traditionnelles de se produire, chacun, pendant à peine une dizaine de minutes, sur le podium de l’événement, de quoi démontrer un certain savoir-faire artistique.

... sans oublier les ''Etoiles brillantes du Bénin''
Ainsi, le ’’Ballet fédéral du Bénin’’, le Complexe artistique et culturel ’’3L Ifèdé’’, l’Ensemble artistique et culturel ’’Les héros du Bénin’’ les ’’Etoiles brillantes du Bénin – Nounagnon’’ ont, chacun, dans sa spécificité, assuré sa tranche d’animation par un jeu par l’orchestre sur scène de chants, de danses et de démonstrations époustouflantes.

Les ''3L Ifèdé ...
... dans l'exécution de la danse du feu
De manière remarquable, les ’’3L Ifèdé’’ ont impressionné par la danse du feu, assurée l’un des membres de ce Groupe.

Ambiance de la déambulation du Stade de l'Amitié à Zogbo
En réalité, le lancement de la 8ème édition du Festival des Danses endogènes a été précédé par un spectacle déambulatoire fait d’exécution de chants et de danses par les groupes évoqués sur un parcours allant du Stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou pour aboutir au cœur du quartier de Zogbo, en passant devant son Carrefour très connu.

Marcel Kpogodo

mercredi 25 septembre 2019

Réveil des Communes par le patrimoine : les 4 activités prévues par l’Association ’’Afrikat’is et Tourisme’’

Dans le cadre de la 2ème édition du Concept Lvpctb

Un point de presse tenu le vendredi 20 septembre 2019 a donné l’opportunité de faire connaître le Concept  dénommé Label ’’Villes patrimoine culturel et touristique du Bénin’’ (Lvpctb) qui a généré un événement dont la deuxième édition démarre dans les prochaines heures. Il s’agit du Projet, les Prix ’’Villes Patrimoine culturel du Bénin’’. Cette présentation aux journalistes s’est déroulée à Cotonou au siège de la structure organisatrice dénommée, ’’Afrikat’is et Tourisme’’, à l’initiative de Pacôme Comlan Alomakpé qui est le Président de cette Association culturelle.

Entre autres, Pacôme Comlan Alomakpé, au centre, entouré de Sosthène Capo-Chichi, à gauche, et Boris Agossadou, à droitre, au cours du point de presse
Grand-Popo en effervescence, les 26 et 27 septembre 2019, sur le fondement de la curiosité et de  l’euphorie d’au moins deux représentants de chacune des 77 communes du Bénin. La substance de l’annonce qu’a faite Comlan Pacôme Alomakpé, le Président de l’Association culturelle, ’’Afrikat’is et Toutisme’’, au cours du point de presse qu’il a tenu le vendredi 20 septembre 2019, au siège de la structure, sis quartier de Vèdoko, à Cotonou.


A en croire l’orateur, ’’Afrikat’is et Tourisme’’, en partenariat avec ’’Chiktech events’’, a mis en place une stratégie inédite pour permettre la tenue de la 2ème édition du projet, les Prix " Villes Patrimoine Culturel du Bénin" : la mise en compétition des 77 Communes du Bénin en ce qui concerne le traitement et la gestion qu’elles manifesteront, circonstanciellement, de leur patrimoine touristique spécifique, dans le cadre du déroulement du Projet concerné, Ainsi, pas moins de quatre activités sont prévues pour faire ressortir la nécessité pour elles de sauvegarder leur patrimoine culturel, de même que les atouts que suppose une telle attitude publique tenue par l’autorité, au premier chef, de chacune des Communes du Bénin.


Premièrement, pour Pacôme Comlan Alomakpé, une formation d’un niveau important sera donnée par des spécialistes de la gestion du patrimoine culturel à l’intention de deux types particuliers de profils que les mairies auront pris le soin d’inscrire au préalable : le Chargé du patrimoine dans la Commune et le Secrétaire général de celle-ci. 


La formation indiquée aura lieu les 26 et 27 septembre et permettra de les sensibiliser sur l’importance de la sauvegarde et de la promotion du patrimoine culturel de la Commune, sur les défis et les enjeux de la préservation des richesses culturelles locales. Et, pour assurer cette formation, de grands noms sont annoncés, notamment, le Béninois Varissou Souaïbou, Directeur du Fonds pour le Patrimoine mondial africain, ayant son siège en Afrique du Sud, et Franck Ogou, Directeur par intérim de l’Ecole du Parimoine africain (Epa).


Deuxièmement, à en croire le Président d’ ’’Afrikat’is et Tourisme’’, il sera tenu une grande exposition qu’alimenteront les œuvres phares d’expression de leur patrimoine culturel, que chacune des 77 Commune aura à l’effet de la participation à l’événement de Grand-Popo. 


Troisièmement, Pacôme Comlan Alomakpé a expliqué, au cours du point de presse, l’exécution par les participants d’une visite touristique dans la Commune de Grand-Popo, ce qui donnera lieu, selon lui, à de la sensibilisation, à de la formation in situ et à la présentation guidée des atouts touristiques et patrimoniels de la ville. 


Quatrièmement, l’équipe d’organisation du Projet a prévu de tenir une soirée de distinction des meilleures Communes en matière de préservation et de valorisation de leur patrimoine culturel spécifique. Pour Pacôme Alomakpé, avoir tenu à organiser la deuxième édition du Projet concerné sans en détenir tous les moyens de tous ordres attendus se rapporte à « poser un acte patriotique face à la situation préoccupante dans laquelle s’enlise le patrimoine culturel au Bénin ».

Le Programme de la 2ème édition du Lvpctb
Dans l’évolution de ses analyses, le conférencier a félicité plusieurs Communes qui n’ont rien ménagé pour remplir toutes les conditions afin de faire participer leurs deux délégués à la 2ème édition du Projet. Précisément, il a évoqué celle d’Adjohoun dont son jeune Maire, Roland da Hèfa, s’est montré particulièrement remarquable et un modèle en la matière.


Au cours de sa présentation, Pacôme Comlan Alomakpé était entouré de Sosthène Capo-Chichi, fonctionnaire à la Direction du Développement du tourisme du Ministère de la Culture, et de Boris Agossadou qui est intervenu en tant que le représentant des formateurs.


Marcel Kpogodo

dimanche 22 septembre 2019

Cinéma béninois : les Recico annoncées ont pris leur envol

Dans le cadre du lancement des activités du Festival cinématographique

Les rencontres cinématographiques et numériques de Cotonou (Recico), dans leur première édition, ont connu le lancement de leurs activités le samedi 21 septembre 2019 à Cotonou. Quelques semaines plus tôt, Dimitri Fadonougbo, à travers une conférence de presse, avait entretenu les journalistes sur le concept des Recico.

Dimitri Fadonougbo, l'initiateur des Recico, au cours de la conférence de presse
« Le cinéma, un art et une industrie, le gage sûr pour le développement ». Le thème de la première édition des Rencontres cinématographiques et numériques de Cotonou (Recico), un festival cinématographique annuel qui, en 2019, aura lieu du 21 au 28 septembre. La substance des informations dont a entretenu les journalistes culturels, le mardi 3 septembre 2019, Dimitri Fadonougbo, l’initiateur du Projet, au siège de la Fédération nationale de Théâtre (Fénat), sis quartier de Mènontin, à Cotonou.


Selon le conférencier, 5 films de court-métrage et, 5 autres, de long-métrage, sont d’ores et déjà sélectionnés pour concourir aux différents prix mis en jeu pour les Recico 2019. Concernant les œuvres cinématographiques de la première catégorie sont en lice ’’Batouré tem’’ de Kocou Yémadjê, ’’Suru’’ de Kismath Baguiri, ’’Colis 9’’ de Gildas Adamou, ’’Un air de kora’’ d’Angèle Dabiang et, enfin, ’’La trace’’, les trois premiers films étant béninois et les deux derniers portant, respectivement, les nationalités sénégalaise et burkinabo-gabonaise. 


Par rapport aux films de long-métrage ont été choisis pour concourir ’’Le voyage des oubliés’’ de Sénami Kpètèhogbé, ’’Desrance’’ d’Apolline Traoré, ’’Owo Oba, la récade de Zoundji’’ de Roger Nahum et Samson Adjaho, ’’Le grand tournant’’ d’Alain Déguénon et d’Exécute Mivékanne, puis, enfin, ’’Biyondo’’ de Pierre-Claver Tossou et Prince Ogoudjobi, toutes ces productions étant béninoises.


L'Affiche officielle des Recico
« Nous avons été très sélectifs, nous n’avons pas laissé la porte ouverte à toute production », a déclaré Dimitri Fadonougbo, pour expliquer le choix qu’un Comité restreint mis en place a effectué pour la sélection des films qualifiés pour concourir au Grand prix ’’Paulin Vieyra’’, et au Prix spécial ’’Général Mathieu Kérékou’’, sans oublier qu’il sera aussi décerné un Prix de la Critique de Cinéma et deux autres pour récompenser, respectivement, les clips vidéo et les spots publicitaires.


Se rapportant au Jury devant évaluer les films sélectionnés, il est constitué de noms remarquables du cinéma au Bénin et en Afrique. Dans la première catégorie, Jacques Béhanzin, Florisse Adjanohoun et Akambi Akala feront valoir leurs analyses, de la même qu’en Afrique, le cinéaste, Djaz.


A l’ouverture officielle du Festival, le samedi 21 septembre 2019, un master class sur le direction photo, animée par un spécialiste en la matière, Jacques Béhanzin, a ouvert ses portes et se clôt le lundi 23.

Marcel Kpogodo

dimanche 15 septembre 2019

Oscar Allossè conduit ’’Les élites du Bénin’’ en tournée internationale

Selon ses déclarations en conférence de presse

Le siège de la Fédération nationale de Théâtre (Fénat) sis quartier de Mènontin à Cotonou a abrité une conférence de presse qu’a animée Oscar Allossè, Président de la troupe de chants et de danses traditionnelles, ’’Les élites du Bénin’’, le jeudi 12 septembre 2019. Il s’agissait d’informer les hommes des médias sur le départ de ce groupe en une tournée internationale pour le Mexique dès la seconde quinzaine du mois de septembre 2019.

De gauche à droite, Sakpata Zogbo et Oscar Allossè, au cours de la conférence de presse
Du 15 septembre au 2 octobre 2019. La date qu’a annoncée le très connu chorégraphe de danses traditionnelles béninoises, Oscar Allossè, au cours de la conférence de presse, qu’il a tenue le jeudi 12 septembre 2019, au siège de la Fédération nationale de Théâtre (Fénat) du quartier de Mènontion, à Cotonou.


A en croire l’intervenant, la période indiquée se rapporte à une tournée dans laquelle s’embarque la troupe dont il est le Président, ’’Les élites du Bénin’’, pour le Mexique. Ce sera pour qu’elle participe au Festival dénommé, ’’Teatro cultura’’ 2019 qui se tiendra à El San Luis de la Paz. Cette ville se situe au nord-est de l’Etat de Guanajuato au Mexique. 


Levant un coin de voile sur le programme qu’il est prévu que ’’Les élites du Bénin’’ déroule au cours de cette tournée, Oscar Allossè a annoncé que les danses traditionnelles patrimoniales balayant tout le territoire national du nord au sud et de l’est à l’ouest, bien connues par les Béninois, seront démontrées à El San Luis de laPaz avec, comme éléments de particularité, la touche que cette troupe a travaillé à apporter à l’exécution de ces danses, par l’art de la créativité.


En outre, le conférencier a éclairé les journalistes sur les conditions dans lesquelles il a été amené à faire s’inscrire sa troupe à la participation à ce festival mexicain. Selon lui, le Festival de danses, dénommé ’’Agogo’’ du maître chorégraphe, Coffi Adolphe Alladé, dans son édition 2018, a été le cadre de rencontre avec l’un des représentants du festival mexicain, ’’Teatro cultura’’. Celui-ci fut impressionné par la prestation des ’’Elites du Bénin’’. De là, il y eut un échange des contacts, de correspondances puis, plus tard, l’envoi de la Lettre d’invitation.


Ce projet de participation concrétisé, il a fallu se mettre à la recherche d’un financement, ce qu’a finalement assuré le Fonds des Arts et de la culture (Fac). A l’évocation de la subvention apportée, un flot de remerciements a été lancé par Oscar Allossè à l’endroit de bon nombre de personnalités à commencer par Gilbert Déou-Malé, Directeur général du Fac, de même qu'au niveau des Administrateurs de l’institution et des cadres y exerçant. Ensuite, l’orateur s’est référé au nouveau Ministre de la Culture, Jean-Michel Abimbola, une personnalité à propos de laquelle il a déclaré : « Cette tournée des ’’Elites du Bénin’’ est le témoignage des artistes pour lui souhaiter la bienvenue. Nous sommes très fiers de le revoir à la tête de notre Ministère ».


A en croire Oscar Allossè, d’autres personnalités ont apporté leur grain de sel à la réussite du projet de la participation de la troupe au festival mexicain, ce qui a justifié des remerciements à leur égard : Claude Balogoun, Gaston Eguédji, Coffi Adolphe Alladé et les membres de la Confédération béninoise des Danses du Bénin (Cobed), Florent Gbahangnanssi, Président d’Honneur des ’’Elites du Bénin’’, les membres du Syndicat des Artistes, dénommé G113, entre autres.


Justement, à la conférence de presse, Léon Hounyè, alias Sakpata Zogbo, danseur traditionnel reconnu et premier responsable du G113, présent à la manifestation d’échanges avec les journalistes, a tenu, par cet acte, à démontrer le soutien de sa structure à la tournée des ’’Elites du Bénin’’ et toute la solidarité que lui témoigne la Cobed : « Sans cela, on ne peut rien faire », a lancé SakpataZogbo, avant de continuer : « En effet, les autorités aiment diviser les artistes pour régner, pour mieux les manipuler ». Selon lui, l’état d’esprit de la nouvelle génération des danseurs traditionnels est de bannir la jalousie, la haine, la calomnie, la médisance, les coups bas.

Marcel Kpogodo