mercredi 28 septembre 2011

Musique au Bénin



T-Marcos promeut la Salsa djèkpé



Parmi les rythmes musicaux qui naissent tous les jours au Bénin, il en est qui se trouvent spontanément récupérés et pratiqués par un nombre important d’artistes pendant que d’autres sont réduits à l’inspiration d’une poignée de musiciens en quête d’originalité. Dans ce contexte très impitoyable, la Salsa djèkpé fait son apparition, portée par un jeune musicien béninois convaincu de sa richesse. T-Marcos, en prélude à la parution de son premier album, a produit un single qui manifeste l’essence de ce nouveau rythme.




Un rythme dans lequel fusionnent plusieurs autres de notre époque et que tout mélomane pourrait aisément danser. Voilà la Salsa djèkpè, la toute nouvelle conception de l’ingénieur de son, arrangeur et producteur, Dr Quellef, et que, dès à présent, le jeune artiste béninois de 24 ans, T-Marcos, décide de pratiquer et de promouvoir. Faisant suivre d’un acte symbolique ses intentions, il sort le single ’’Djovinindo’’ qui passe, depuis quelques semaines, sur les radios et les télévisions béninoises.




T-Marcos




Dénonçant une aventure amoureuse compromise par la trahison féminine, il laisse le corps du mélomane se tordre et se détordre au rythme de sa Salsa nouvelle génération, qui est aussi pratiquée par d’autres jeunes chanteurs béninois. Si la philosophie qui sous-tend la promotion de cette danse est d’amener tout le monde à être à l’aise dans la musique, il ne reste qu’à mesurer sa force de pénétration du cercle, trop fermé d’ailleurs, des rythmes qui mettent les Béninois dans tous leurs états. Rassuré, en revanche, par des racines musicales enrichies par un père ancien trompettiste de la Gendarmerie nationale, et par Djoka et SK Punto qui sont, respectivement, son cousin et son oncle, T-Marcos s’engage sereinement sur le chemin laborieux de la naissance de son premier album qui, selon lui, comportera six titres variant entre la Salsa djèkpé, le Coupé-décalé et le Massègohoun modernisé, notamment. En situation d’auto-production, il manifeste un cri d’alarme en direction des bonnes volontés qui voudraient bien l’aider à concrétiser son rêve, pour la fin de l’année en cours.



Marcel Kpogodo

Beaufort Lager Beer

Grande promotion de la Beaufort Lager Beer

Opération réussie pour La Station Continue

L'événement s'est déroulé sous la houlette du propriétaire du débit de boissons, "La Station Continue", le vendredi 23 septembre dernier. Un dispositif intéressant a été mis en place par le gérant de la structure. Les fruits ont tenu la promesse des fleurs, quant à l’objectif de promotion initialement projeté.

Beaufort Lager Beer est la coqueluche des Béninois. C’est ce qu’il a été donné de constater, vendredi 23 septembre dernier, lors de la soirée de promotion de cette bière par l’espace La Station continue, situé à Sainte Rita. A n'en pas douter, cette boisson très stylée a coulé à flots. Les consommateurs présents ont bu à satiété, sans faire des gaffes alcooliques, bercés à l’aide de morceaux distillés par des artistes. A cet effet, l'orchestre de la Sobébra a sorti la grande artillerie musicale, permettant à ceux-ci de divertir le grand public qui a fait le déplacement, pour étancher leur soif par la Beaufort Lager Beer. Les servantes, habillées de tee-shirts griffés aux couleurs de la bière en promotion, étaient très sollicitées dans les quatre coins du périmètre délimité par l’espace allant de l'intérieur du site du débit de boissons à la ruelle du Collège La Marjolaine. Elles rivalisaient d’ardeur, qui pour satisfaire des clients, qui pour offrir des prestations. Pourquoi ne pas nouer, en passant, des relations sentimentales éphémères ou de longue durée ? Le gérant, quant à lui, tout yeux tout oreille, était sur le qui-vive pour, en cas de besoin, démêler l’écheveau qui pourrait surgir pendant les commandes de boissons, afin de s'éviter des trous dans la caisse de La Station Continue. Cette soirée de grande promotion a atteint ses objectifs ; elle visait à faire re-découvrir et à faire consommer à suffisance aux Béninois la Beaufort Lager Beer. Les autres liqueurs de ce débit de boissons ont leur baraka : s'ouvrir après la promotion de la Beaufort Lager Beer.

Kokou Amoussou

samedi 24 septembre 2011

En prélude à son concert ce soir à l'Ifb de Cotonou

Zeynab, toute à vous ….


En pleins préparatifs pour le grand concert de rentrée qu’elle donnera ce samedi 24 septembre, à partir de 20 h 30, à l’Institut français du Bénin (Ifb), ex-Ccf, Zeynab, son troisième album en mains, lancé le 16 septembre dernier au Palais des Congrès de Cotonou, a accepté de s’ouvrir à nous, pour vous, sur quelques réalités importantes liées à ce nouvel opus.


Le Mutateur : Bonjour Zeynab. ’’Olukèmi’’, ton troisième album, oscille entre fidélité à ton ’’bolojo’’ natal et une exploration davantage marquée de la musique moderne. Quelle est son originalité par rapport aux autres ?

Zeynab : Quoi de neuf? L'album tout simplement. Et, par rapport aux autres, sa maturité, ses textes et les sonorités élaborées. Ecoutez-le, vous en aurez une idée précise.




Quels sont les thèmes que tu privilégies, cette fois-ci ?

Je n'en ai pas de particulier de préférence. Je parle des thèmes naturellement liés à nos sociétés, la vie, nos vies …. Pourvu qu’ils m’inspirent.

Ce nouvel album coûte 10 mille francs. N’est-il pas cher pour le Béninois moyen ?

C’est peut-être cher à vos yeux, comparativement à ce qui se fait d’habitude. Mais, je pense qu’on ne peut pas évaluer l’inspiration d’un artiste, en général. Pour un CD de 16 titres, masterisés et dupliqué en Europe, contenant un livret en couleurs avec des photos, et des copies de tous les lyrics, des frais ont été forcément engagés en vue d’offrir un produit de qualité en son et en présentation. C’est un choix de la Production. Vu ces paramètres, c’est un prix raisonnable et, je crois que les Béninois méritent ce qu’il y a de meilleur en tout. Une version à moindre coût du même produit existe également en 8 titres et sans livret.

Le lancement de ton album au Palais des Congrès, le vendredi 16 dernier, t’a permis d’être entourée par de nombreux artistes béninois …

Entre nous les artistes, il est tout à fait normal plutôt que ce genre de solidarité existe. Vous savez, nous partageons les mêmes difficultés de terrain. Alors, le seul moyen de pouvoir se soutenir mutuellement, c’est, entre autres, ce genre de témoignage d’affection et de fraternité observé à ma soirée de lancement, ce vendredi 16 dernier, au Palais des Congrès, et je les en remercie très sincèrement, y compris ceux qui étaient avec moi de cœur ; j’en ai été très touchée. J’ai pour habitude de me rendre au lancement d’album de chacun d’eux également, quand ils me font appel, sans hésitation, selon ma disponibilité, éventuellement. Bref, on doit être et demeurer solidaires l’un envers l’autre.

Quel est ton message pour le public mélomane béninois ?

Mon message pour mon concert de ce soir à 20h 30 à l’Institut français du Bénin, ex-Ccf, est un appel à tous mes fans et à la population tout entière. Venez nombreux porter et soutenir notre culture, car c’est de cela qu’il s’agit concernant chaque artiste béninois. Je vous attends nombreux pour vivre et partager, avec moi, sur scène, une ambiance unique, et pour bien démarrer la rentrée ! Venez chanter et danser mais, venez à l’heure, surtout (Rires). D’avance, merci. Dieu vous bénisse …


Propos recueillis par Marcel Kpogodo

Concours international de compositions épistolaires

Le nouvel exploit de Gontran Sèmado


Les résultats du Concours international de compositions épistolaires sont disponibles depuis quelques jours. Ayant occupé les trois premières places sur le plan national, le Collège Le Bon Berger de Godomey est aussi primé au niveau mondial, autant de résultats qui n’auraient été sans le coaching efficace des candidats de cet établissement par Gontran Sèmado, Professeur de Lettres.


Le Concours international de compositions épistolaires, version 2011, a donné son verdict le Collège Le Bon Berger de Godomey s’est taillé la part du lion : il a raflé les trois premières places au plan national et a reçu la cinquième Mention spéciale, quant au classement mondial. Avec ces résultats, le Collège Le Bon Berger vient de réaliser deux exploits littéraires successifs, surtout si l’on se souvient qu’en 2010, cet établissement avait été premier au plan national et qu’il avait remporté la première Mention spéciale dans le monde entier. Naturellement, les élèves candidats, par eux-mêmes, n’auraient pu atteindre un tel niveau d’excellence sans avoir bénéficié d’une qualité d’encadrement. Gontran Sèmado, Professeur de Lettres, est l’homme par qui ces différents exploits se sont réalisés et, ceci ne constitue en rien un hasard ; son profil est celui d’un écrivain béninois ayant remporté un grand nombre de prix littéraires, aux niveaux national et international. Il s’est notamment illustré à travers le Concours des Dix mots de la Francophonie, en 2008, où il avait dicté une loi implacable à ses concurrents.

Gontran Sèmado


Voilà donc un encadreur hors pair qui, dans sa boulimie d’excellence littéraire, se trouve à garder dans son camp le quatrième prix au niveau national, détenu par une apprenante qu’il a aussi suivie et qui fréquente le Collège Notre-Dame des Apôtres de Cotonou. Malheureusement, dans la distinction des apprenants méritants, les encadreurs sont souvent laissés pour compte, ce qui pourrait, les amener à baisser d’ardeur. De toute façon, il est impérieux que le Bénin puisse décrocher la Médaille d’or à ce Concours international des compositions épistolaires, ce qui ne pourra se réaliser que grâce à un processus de stimulation de ces encadreurs.

Marcel Kpogodo

Liste des Lauréats nationaux du Bénin au Concours international de compositions épistolaires

1er AMOUSSOU Robertson Abiola Kévin, 15 ans, Collège « Le Bon Berger »

2ème DJAHOUI Félicité, 15 ans, Collège « Le Bon Berger »

3ème VIANOU Linda Maria, 12 ans, Collège « Le Bon Berger »

4ème LIBLA Mirabelle Bidossessi, 15 ans, Collège Notre-Dame des Apôtres

5ème TONAN Amour Paterne, 11 ans, Ecole St Augustin

6ème DOSSOUMOU Gloria Marlyse Oboyè Bienvenue, 13 ans, Calavi

7ème LAOUROU Sapience-Espérancxe Oloyé, 14 ans, Complexe Scolaire Ste Félicité d’Abomey-Calavi

8ème TABE Cyrilla Jamabeline, 13 ans, Collège Catholique St Jean-Baptiste

9ème JOHNSON Grâce Murielle Aflim’Ba, 13 ans, CEG III de Djougou

10ème GANGBE B. Freesia, 13 ans, Collège Catholique « Les Hibiscuis »