lundi 13 décembre 2010

Culture au Bénin

Par une caravane à travers Cotonou



Meschac Gaba promeut le Mava



Samedi 04 décembre dernier, à travers la ville de Cotonou, il fallait assister à une procession d’un type particulier. Mise en œuvre par l’artiste Meschac Gaba, elle se fondait sur un programme tout aussi original et ambitieux : faire de Cotonou un Musée de l’art de la vie active (Mava).



Marie Curie, Kwamé N’krumah, Jésus-christ, Louis Pasteur, Einstein, Abraham Linclin, Karl Marx, Socrate, Léonard de Vinci, Guézo, Béhanzin, Maga. Voici, notamment, des noms d’illustres personnages ayant marqué plusieurs secteurs différents de la vie humaine, mais qui étaient représentés par des signes particulièrement symboliques de chacune de ces figures historiques, des signes tressées portés par une trentaine de mannequins de blanc vêtus, aux couleurs du Mava. C’est le moyen choisi par Meschac Gaba pour appeler les autorités béninoises, en général, et celles de la ville de Cotonou, en particulier, à faire de la capitale économique du Bénin, le centre d’existence d’un Musée national, ce que l’organisateur appelle le Musée de l’art de la vie active (Mava). Organisée en collaboration avec le Centre Laboratori et la structure Zkm Karlsruche, cette caravane a déambulé de l’aéroport international de Cotonou, pour se retrouver devant le siège de la Financial Bank à Ganhi, en passant par, notamment, l’Etoile rouge, le Commissariat central de Cotonou, le Carrefour des 3 banques, le Port de pêche. Meschac Gaba induit donc, à travers cette manifestation culturelle, une véritable provocation à l’action de conservation de l’histoire nationale et mondiale à Cotonou. Pourvu que son appel soit entendu !



Marcel Kpogodo

Musique au Bénin

Isbath Madou, Chanteuse béninoise




A la soirée finale des Sica 2010



Madou fait honneur à la presse



La couverture du concours de musique organisé par Ali Wassi Sissy, dans le cadre des Sica 2010, nous a permis de rencontrer la célèbre chanteuse béninoise, Madou. C’était à l’entrée de la Salle rouge du Palais des congrès, où elle manifestait tout son attachement à la presse béninoise, à travers deux journalistes de la place.




Deux journalistes ont failli être interdits d’accès à la Salle rouge du Palais des congrès, le samedi dernier, dans le cadre du concours de musique des Sica 2010. L’homme chargé de vérifier les cartes d’invitation et les tickets d’entrée avait observé un refus catégorique et ostentatoire à leur désir de couvrir cet événement. Il a estimé que les deux confrères n’étaient pas pourvus du badge réservé aux hommes de la presse. La discussion, qui avait pris une autre tournure est parvenue aux oreilles de Madou, la chanteuse béninoise, invitée également à cette soirée.




Madou décante la situation



Un seul mot avait suffi pour que Madou fasse entrer les confrères immédiatement : « Ecoutez, c’est la presse d’abord. Pas de négociation. Laissez-les entrer, sans protocole ! Ils sont venus pour vous, pour la visibilité de votre festival. Allez- y les amis ! ». Elle venait donc d’accomplir une mission anodine mais pleine de sens qui a particulièrement retenu notre attention. Qui pouvait croire que cette dame porterait volontiers à l’improviste deux casquettes : celle d’une chanteuse et celle de la voix défenseuse de la presse béninoise. Ceci est la preuve que des citoyens soutiennent véritablement le travail des journalistes dans notre pays, même si la presse continue d’être le quatrième pouvoir. Seulement, les promoteurs d’événements culturels doivent veiller à pourvoir les journalistes des badges utiles pour éviter ces désagréments dans le futur, surtout dans le rang de la presse écrite, souvent victime de ces situations de marginalisation.



Thierry Glimman

vendredi 3 décembre 2010

Cinématographie du Bénin

Sanvi Panou, Auteur du Deuxième bureau




Production télévisuelle au Bénin



La série Deuxième bureau à l’écran



Dans quelques semaines, les téléspectateurs du Bénin et de 122 autres pays du monde, suivront sur leur petit écran, une série de 7 épisodes de 27 minutes chacun. Elle est réalisée par Sanvi Panou et s'axe sur le phénomène sociétal du « Deuxième bureau ».



“C’est mon secret de traiter les affaires personnelles“, telle est l’une des premières joutes verbales de l’épisode titré, « Le piège », de la série télévisée Deuxième bureau. Constituée de sept épisodes, elle tourne autour des courses de fond du personnage dénommé monsieur Grollo, qui se révèle être un véritable coureur de jupons. Bien qu’il soit marié à Afi et père de Cynthia et Appolo, Grollo zigzague et affectionne particulièrement la compagnie des jeunes filles qui, elles aussi, se mettent en quatre pour lui donner des sueurs froides. Son épouse, véritable femme courage, tient le coup, malgré les différentes infidélités de son mari. Et, ces deux enfants, malgré les écarts de comportements de leur père, ne lui en tiennent pas tant rigueur. Dans « Le piège », Grollo est la victime consentante d’une tentative d’extorsion de fonds. Un coup savamment orchestré par Rosita, l’une de ces nombreuses conquêtes. Mais, au finish, Grollo sort de cette impasse sans trop y laisser des plumes. Dans « La trahison », un autre épisode de cette série télévisée, Afi reçoit un coup de massue en apprenant que Grollo a eu un enfant hors mariage. Bien qu’ayant accusé le coup, elle décide d’aller de l’avant en donnant le tournis à son mari. Victime d’un léger malaise après avoir appris la nouvelle de l’existence de l’enfant adultérin, elle est hospitalisée. Grollo vient s’enquérir de son état de santé. Mais, il apprend que son épouse vient de quitter les lieux avec un homme présenté comme étant son mari. Un autre personnage inattendu entre en piste. Grollo n’est pas au bout de ses surprises ...



Enfin, une école professionnelle !


La projection de ces deux épisodes de la série télévisée a eu lieu le 30 novembre dernier au Centre culturel français (Ccf) de Cotonou. Selon Sanvi Panou, ces sept épisodes constituent un tremplin, car le nombre des épisodes pourra être porté à trente 30 ou 40. La diffusion nationale se fera sur la télévision nationale et Canal 3. Quant à l’international, grâce à Canal France international (Cfi) et TV5, et France O, Deuxième bureau sera disponible dans 122 pays. “Je veux rendre hommage à mes collègues béninois“, ajoutera Sanvi Panou et d’annoncer l’ouverture prochaine d’une école panafricaine d’acteurs et de formations d’acteurs, dénommée « Ombre et lumière ». Cela permettra d’impulser la formation des acteurs, et d’accompagner la mise en place d’une vraie politique cinématographique au Bénin.



Bernado Houenoussi

mercredi 1 décembre 2010

Ambiance chaude à Cotonou

Concert live au Safari Bantou


Les frères kouda’koll, dans la fièvre du jazz


Les instruments de musique ont frémi dans la nuit du samedi dernier au restaurant Safari Bantou à Cadjèhoun. Les frères kouda’koll ont tout simplement assuré, lors de ce concert vespéral.


Les frères kouda’koll, qu’on ne présente plus, étaient en prestation live à Safari Bantou, un restaurant situé à Cadjèhoun. Cela se passait ce samedi 28 novembre. Durant cette parade musicale en live, ils ont présenté un spectacle qui a retenu l’attention de tous les clients spectateurs. De leur morceau sur les problèmes domaniaux, en passant par celui sur l’Eternel, ces deux frères ont saisi cette occasion pour faire montre, une fois encore, de leur talent légendaire. Tout a pris fin à quatre heures du matin.


Thierry Glimman

Défilé de mode au Bénin

Défilé de mode au festival des Stars de l’intégration culturelle africaine 2010

Esprit Création démontre sa puissance

Esprit création se faisait compter, le vendredi dernier, parmi les stylistes qui avaient défilé sur l’esplanade de la Place du souvenir, dans le cadre du festival des Stars de l’intégration culturelle africaine. Pour le public présent à cette manifestation, c’était tout simplement de la bombe.

Modeste Hessou, alias Esprit création, est l’un des meilleurs stylistes béninois qu’on ne présente plus. A l’instar de plusieurs autres de ses compatriotes stylistes, il a également fait connaître au public béninois, dans la soirée du vendredi dernier, à la Place du souvenir, ses dernières innovations. Plusieurs mannequins ont défilé dans ses tenues aussi originales les unes que les autres.

Un défilé de mode à poils

Le clou de la soirée a été la balade nue d’un de ses mannequins vêtu de peau d’animal dont il s’est totalement débarrassé pour se retrouver quasiment à poils. Juste un cache-sexe pour couvrir la partie la plus cachée de tout corps humain. Cela a mis en effervescence le public qui n’a fait qu’applaudir tout le temps en signe de félicitations. Esprit création vient, une fois de plus, d’exprimer concrètement son génie stylistique. Il déclare, à cet effet : « J’aime souvent que mes œuvres parlent à ma place ». Quoi qu’on dise donc, de tous les stylistes présents à ce défilé de mode, dans le cadre des Sica 2010, Esprit création a véritablement assuré, pour sa part.

Thierry Glimman

Sica 2010

Ali Wassi Sissy, Promoteur des Sica au Bénin



Concours de musique des Sica 2010 au Palais des congrès




Encore des trophées décernés à quatre pays africains




Les Sica 2010 ont pris fin ce weekend end dans la Salle rouge du Palais des congrès par le grand concours de musique. Des quinze pays africains qui ont presté, quatre ont reçu des trophées.



Ils étaient 15 pays africains à s’affronter sur la même scène, ce samedi 28 novembre 2010 au Palais des congrès. Ce challenge, organisé par Ali Wassi Sissy, dans le cadre de la sixième édition de son festival Sica, a permis au meilleur chanteur de chaque pays africain participant de faire montre de ses talents. Mais, au bout de la compétition, les quatre meilleurs ont été sélectionnés par le jury composé de trois hommes de la culture dont la chanteuse Queen Etémé.



Les quatre lauréats de la compétition



Le Togo reçoit le Prix du Meilleur public avec l’artiste Ossara dans ‘’Ablodé ’’. Il sera suivi du Libéria qui décroche le Prix du Meilleur clip vidéo avec l’artiste Shadow dans le titre ‘’killing me’’. Le Nigéria s’inscrit également sur la liste des lauréats en recevant le Prix du Meilleur présentateur live. C’est le Congo-Brazzaville qui va s’afficher en quatrième position avec le Prix de la Meilleure musique d’inspiration traditionnelle dans ‘’Bilo bilo’’ de la chanteuse Oupta. Le Président Ali Wassi Sissy n’a pas caché ses impressions de joie, en ce qui concerne la réussite de cette 6ème édition de son festival. Elle a refermé ses portes, à la Place du souvenir, par un grand dîner de famille offert aux festivaliers.



Thierry Glimman

Dessin animée au Bénin

L'interface du Carica show





Pour décrisper l'atmosphère politique






Hodall Béo sort le Carica show

Hervé Alladayè, Caricaturiste béninois




Hervé Alladayè, alis Hodall Béo, est l'un des caricaturistes les plus en vue de la presse écrite au Bénin. Après plusieurs années d'expérience, il vient de produire Carica show. Vendue à 1500 Francs Cfa, cette oeuvre audiovisuelle porte à l'écran des caricatures des hommes politiques béninois. Carica show nous offre, en outre, 45 minutes d'un ton débridé, sracastique, et met enexergue la situation politique actuelle du Bénin avec, en ligne de mire, les élections de mars 2011. Chaque camp politique en prend pour son grade et, ce, toujours dans une ambiance bon enfant. Carica show présente une revue de presse avec beaucoup de dérision, de même que ''Carica actu'' et le ''Gros dossier'', entre autres. Hervé Alladayè, qui vient ainsi de signer son premier film d'animation, a reçu, en 2009, le premier Prix du Concours du dessin de presse, décerné par l'Ambassade la République fédérale d'Allemagne près le Bénin.Il également l'auteur, depuis logtemps, des caricatures publiées dans l'Agenda de la presse du Bénin.



Bernado Houenoussi